N’ayez d’intolérance que vis-à-vis de l’intolérance

Hippolyte Taine (1828 – 1893)

Engagement et Diversité Culturelles au Cœur de Dilbeek

À propos de l'Association Culturelle de Dilbeek (ACD)

Bienvenue sur la page officielle de l'Association Culturelle de Dilbeek (ACD), une ASBL dédiée à la promotion et à l'organisation d'activités culturelles enrichissantes pour la communauté francophone de Dilbeek et des environs. Fondée en 1989, notre association s'engage à offrir un espace d'échange et de découverte, respectueux de toutes les tendances philosophiques et ouvert à tous, sans aucune affiliation politique. Découvrez notre mission, nos objectifs, et plongez dans l'histoire riche de nos initiatives qui visent à célébrer la diversité culturelle.

GESTION

Association Culturelle de Dilbeek (ACD)

Notre Association Culturelle de Dilbeek (ACD) est une ASBL gérée par un Conseil d’Administration de six  membres qui rend compte à l’Assemblée Générale composée de neuf personnes. Le siège social de l’Association Culturelle de Dilbeek est situé Rue Gaston Dubois, 17 à 1428 Lillois-Witterzée. La gestion journalière est assurée par un Comité organisateur dévoué, composé de six membres, tous bénévoles, qui travaillent ensemble pour garantir que chaque activité et initiative soient en adéquation avec notre mission culturelle. Chacun de ses membres apporte sa propre expertise et passion pour la culture francophone, contribuant ainsi à la richesse et à la diversité de nos programmes. Lors de l'assemblée générale annuelle du C.A., ce comité lui rend compte de son action assurant ainsi transparence et responsabilité dans toutes nos actions.

Nos Objectifs Culturels

Engagements et activités de l'ACD

L’Association Culturelle de Dilbeek a, selon l'article 3 de ses statuts, « pour objet d’organiser, d’encourager et de promouvoir toute activité culturelle. L’Association sera ouverte à toutes les tendances philosophiques et sera pluraliste dans le sens large du terme. L’association s’interdit toute activité à caractère politique. » Avec ce libellé large, l’Association Culturelle de Dilbeek (ACD) vise à créer des liens étroits d’abord entre les francophones de Dilbeek en organisant des activités culturelles en français (conférences, visites, excursions, promenades, concerts, spectacles…). Ces rencontres sont largement ouvertes à des francophones d’autres communes de la Périphérie, de la Région bruxelloise et même d'au-delà, ainsi qu’à des personnes de langue maternelle autre que le français, sachant que nos activités se déroulent en français. Toutes nos rencontres se veulent conviviales, fraternelles et tolérantes depuis l’accueil jusqu’à l’au-revoir. En outre, notre bibliothèque et notre bulletin bimestriel sans oublier notre site internet fournissent des ressources et des informations précieuses à nos membres, soutenant ainsi notre communauté culturelle dans son ensemble.

Notre histoire

L'histoire de l'Association Culturelle de Dilbeek

L'histoire de l'Association Culturelle de Dilbeek est marquée par une série d'initiatives ambitieuses et un engagement profond envers la promotion de la culture francophone. Depuis sa création en 1989 sous l'égide de visionnaires déterminés à protéger et à enrichir la culture francophone dans la périphérie bruxelloise, l'ACD a constamment œuvré pour offrir une plateforme d'échange et de développement culturels. Notre parcours est parsemé d'événements significatifs qui ont consolidé notre rôle de pilier culturel dans la région, en invitant des membres de toutes origines à participer et à célébrer la diversité et la richesse de notre patrimoine commun.

  • décembre 1988

    Formation du Comité provisoire

    Sous la direction de Michel Dandoy, un comité est formé pour rédiger les statuts et organiser les premières activités.

  • juin 1989

    Fondation officielle

    L'Association Culturelle de Dilbeek est officiellement créée, avec la publication de ses statuts dans les Annexes du Moniteur Belge.

  • juin 1989

    Première conférence-débat

    Une conférence inaugurale se tient dans les locaux de l'hôpital Erasme, marquant le début public de nos activités culturelles.

  • octobre 1989

    Premières activités culturelles

    Organisation de la visite du Musée de la Bière et participation à Europalia-Japon, témoignant de notre engagement actif dès les premiers jours.

  • janvier 1990

    Expansion des activités

    Le nombre de participants et d'activités s'accroît significativement, avec entre autres des événements comme la visite du Musée de la BD et un week-end culturel à Paris.

Toute l'histoire

L'historique

Dès le mois de décembre 1988, sous la houlette de Michel Dandoy, est mis en place un Comité provisoire chargé de rédiger les statuts de la future ASBL, d’organiser un programme d’activités et de solliciter une reconnaissance des pouvoirs publics en vue de recevoir des subsides. Le 1er juin 1989, l’Association Culturelle de Dilbeek (ACD) est créée officiellement et ses statuts paraissent aux Annexes du Moniteur Belge du 21 septembre 1989. L’Association compte alors 11 membres. Pour solenniser cette création, une première conférence-débat est organisée le 9 juin 1989 dans les locaux de l’hôpital Erasme, situé à Anderlecht en Région bruxelloise, à 500 mètres de la frontière avec Dilbeek où la location d’une salle aurait été impossible. Le sénateur H. Hasquin et le Commissaire général aux relations internationales de la Communauté française, Monsieur Roger Dehaybe, aussi Président de l’Agence de Coopération culturelle et technique (aujourd’hui Organisation internationale de la Francophonie) évoquent devant une quarantaine d’auditeurs, "Le monde de la francophonie et la francophonie dans le monde". Dans son discours d’introduction à la conférence, le président lance un appel à la vigilance : « … Deux raisons majeures ont incité quelques personnes venues d’horizons différents à promouvoir les intérêts culturels de la minorité francophone de Dilbeek. D’abord, la fierté d’appartenir à une vaste communauté répandue à travers le monde entier et qui utilise une langue dont le rayonnement est universel, une langue qui a un riche passé, un présent et un avenir prometteurs, si nous le voulons. Une langue dans laquelle se sont exprimés et s’expriment des poètes, des philosophes, des juristes, des historiens, des savants, des journalistes, des médecins, des professeurs et des millions d’êtres humains qui partagent une culture commune. Ensuite il y a la prise de conscience que cette communauté francophone est minoritaire dans le monde et minoritaire dans notre commune. Comme toute minorité cependant, nous avons des droits et des devoirs ; nous sommes redevables du rayonnement et de la défense de notre culture et de notre identité. Or cette identité est aujourd’hui menacée… Nous adressons un appel aux 120.000 francophones de la Périphérie et aux 85 % de francophones à Bruxelles pour qu’ils soient solidaires de notre entêtement à faire valoir nos droits légitimes, sous peine de voir bientôt se déchirer le cordon sanitaire autour de Bruxelles et demain, la capitale même tomber comme un fruit mûr aux mains d’extrémistes intolérants, car, au-delà de nous, c’est Bruxelles que certains envisagent de dominer. Nous voulons de manière ferme et décidée nous faire respecter, faire accepter nos libertés fondamentales qui sont le droit de se réunir, de s’associer, d’écrire, de parler et de communiquer librement en français. Pour terminer, deux citations qui doivent nous faire réfléchir à notre militantisme francophone de demain : " N’ayez d’intolérance que vis-à-vis de l’intolérance " - Hippolyte Taine (1828 – 1893) " Il n’y a qu’un pas du fanatisme à la barbarie " - Denis Diderot (1713 – 1784). Des activités sont rapidement organisées : en octobre 89, visite du Musée de la Bière et de quelques quartiers de Bruxelles ; en novembre, dans le cadre d’Europalia-Japon, les membres sont invités au spectacle de marionnettes japonaises et en décembre est visionné un film-vidéo sur le Sri Lanka. Des articles sont publiés dans Le Vif, la Dernière Heure ; des félicitations et des encouragements nous parviennent de diverses personnalités dont la Présidente du Conseil de la Communauté française de l’époque, Madame Antoinette Spaak. Un premier subside de démarrage de 10.000 FB est octroyé par le Centre de Rayonnement de la Communauté française. L’ASBL dispose de son papier à en-tête, des cartes de membre sont imprimées. Si en 1989, 4 manifestations avaient été organisées, en 1990, 178 personnes au total participeront à 8 activités. Parmi celles-ci, relevons une visite guidée du Musée de la BD ; un spectacle au Théâtre de Toone ; un récital-concert avec la Chorale Protestante de Bruxelles ; un week-end à Paris ; le visionnage d’un film burkinabé ; une visite en car de « Bruxelles des Années Trente »… L’Association était bien lancée et allait adopter sa vitesse de croisière, toujours en légère progression.