A la découverte de Gand

Que diriez-vous, chers amis, d’une escapade dans une des trois plus belles villes de notre pays?
– Chef-lieu de la province de Flandre Orientale et
– capitale de l’ancien comté de Flandre et encore
– ville natale de Charles Quint,
– située au confluent de la Lys et de l’Escaut,
… oui, nous voilà arrivés à…

 

G A N D !

Je vous propose 2 circuits d’une journée consacrés à la découverte des sites et monuments les plus emblématiques de la ville, tout en gardant du temps pour flâner le long des quais et s’imprégner de cette atmosphère, à nulle autre pareille, empreinte du souffle du passé et relayée par le dynamisme de toute sa jeunesse universitaire, entre autres. Tout est unique à Gand et tout est féerique ! Suivez-moi… à pied, bien sûr !
Vous aurez laissé votre voiture au parking à la Sint-Michielsplein, ou vous serez descendus à la gare Sint-Pieters (bâtiment néo-gothique construit pour l’exposition universelle de 1913) où vous emprunterez un tramway vers le centre.

 

CIRCUIT A

 

  1. Office du tourisme – Oude Vismijn, Sint-Veerleplein, 5 (où vous vous procurerez le plan de la ville.)

Ancienne halle aux poissons, qui vaut déjà le coup d’oeil. Souvenir d’une activité nourricière essentielle depuis les plus lointains hameaux de GANDA, bien avant l’arrivée des Romains.

 

 

​Note historique et toponymique : Ganda (en Celte = confluent), noyau d’habitations à la confluence de la Lys (Leie) et de l’Escaut (Schelde). Le latin classique utilisait le nom de Candia ou Gandi. Seulement, après la chute de l’Empire Romain d’Occident en 476, les Francs Saliens s’installèrent en Flandre. Leur langue, le bas francique donnera naissance au flamand. Quant au latin, encore usité quelque temps, il finira par disparaître alors qu’il subsistera de l’autre côté du sillon Sambre-Meuse donnant naissance au français.

 

  1. Sint-Michielskerk – L’église Saint-Michel : Plan N° 24 et Plan N° 23

D’abord modeste chapelle au Haut Moyen Age qui fut détruite par un incendie au XIIe siècle. Début des travaux de construction de l’église actuelle vers 1440. Après moult interruptions et reprises jusqu’au XVIIe siècle, le clocher resta tronqué (faute de moyens financiers), comme décapité, enlevant à l’église beaucoup de son charme gothique.

En 1908, l’église abritait encore une relique de la « Sainte Epine » (une épine de la couronne d’épines que porta Jésus de Nazareth) et qui est toujours conservée à Notre-Dame de Paris.

 

Le pont St-Michel à gauche du bâtiment de l’ancienne poste : un arrêt sur image s’impose… Chuuuuut… Regardez !

 

C’est grandiose ! Vous êtes à mi-chemin sur le pont ; saint Michel veille sur Gand du haut de sa colonne, et vous, vous admirez le panorama des tours en enfilade : celle du Beffroi entre la Cathédrale Saint-Bavon et l’Église Saint-Nicolas.

A droite, le Predikherenlei et la façade austère de Het Pand, ancien couvent des Dominicains. La vue du pont sur ce paysage urbain est majestueuse : les quais se succèdent les uns aux autres, les façades des maisons anciennes patriciennes et des métiers se reflètent dans la Lys, avec le château des Comtes en toile de fond.

 

  1. Sint-Niklaaskerk – Eglise Saint-Nicolas : Korenmarkt – Plan N° 25

D’abord ancienne église romane, elle fut reconstruite dans le style gothique scaldien durant tout le XIIIe siècle.
L’église se distingue par son imposante masse de pierre, sa tour au niveau de la croisée du transept, et par ses petites tours aux coins de l’édifice qui équilibrent l’ensemble. Pièce maîtresse : le plus bel orgue de la ville.

 

Note historique :.au Moyen Age, la ville de Gand est déjà réputée pour la fabrication d’un excellent tissu de laine de ses moutons ou de laine anglaise : le drap. Il était vendu dans toute l’Europe et exporté au-delà par les marchands internationaux. Cette riche industrie drapière créa des « castes » de métiers spécialisés dans la confection du drap : les corporations des artisans et des petits commerçants face à la puissante classe des patriciens qui avait le monopole de la vente du drap à l’international. Nicolas, devenu saint et honoré comme dans son église à Bruxelles, protégeait les artisans et commerçants, et cette église était donc très populaire parmi les corporations

 

  1. Stadshuis (Stadshal) – L’Hôtel de ville : Botermarkt – Plan N° 27

Ensemble assez hétéroclite mais qui, je trouve, en fait en réalité son charme. Je savoure cette bâtisse parce qu’elle est le reflet d’une âme belge… « een beetje van alles » !
Les différentes parties du bâtiment sont à l’image des siècles traversés par leur construction… et par des « querelles » de pouvoir entre les collèges d’échevins ayant chacun leurs prérogatives et leurs bureaux géographiquement délimités par la rue Hoogpoort au nord, le Botermarkt à l’est, le Poeljemarkt (poulets) au sud, et la Stadhuissteeg (impasse) à l’ouest. Vous vous y retrouvez ? Un truc à la Belge !

Moi, j’adore car en un seul site, on passe du gothique primitif, avec la plus ancienne des maisons, la Keure, datant de 1482 au gothique flamboyant avec la face nord du quadrilatère, puis nous admirons le style renaissance avec la Bollaertskamer, complété par du baroque flamand avec la Conciërgewoning.
Les travaux et transformations de l’édifice se prolongèrent jusqu’au XVIIIe siècle. Et au XIXe, l’intérieur de la salle du Conseil fut réaménagé par Viollet-le-Duc, lui-même ! Il est évident que la richesse de Gand s’est admirablement exprimée dans l’édification de son hôtel de ville, concurrençant, pour l’époque, les plus grandes villes d’Europe !

NB : Visite sur réservation de la salle du Trône où eut lieu le couronnement de Joseph II en 1780.

 

  1. Belfort – Le Beffroi : Staafplein – Plan N° 30 et la Lakenhalle – la Halle aux draps (à ses pieds), face au porche de Saint-Bavon.

Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
J’aime aussi tous les beffrois de Belgique… parce qu’ils sont le fier symbole des libertés acquises par les habitants des villes, les bourgeois (de « burg » = le bourg, la bourgade ; aucune connotation péjorative dans le terme historique, bourgeois) contre leurs seigneurs, autorité dont tous dépendaient jusqu’à l’obtention des chartes communales, des 1ers pouvoirs échevinaux… Et parce que du haut de cette imposante tour, toujours la plus haute de la ville, le guetteur pouvait avertir à temps les citoyens d’un danger immédiat (attaque, incendie). Avec les sonneurs de cloche (53 cloches en tout), ils formaient le corps des « agents de la ville » (en exercice jusqu’en 1869).

 

Eglise Saint-Nicolas et la cathédrale Saint-Bavon à l’arrière-plan

Tous les documents officiels de la ville y étaient mis en sécurité dans un coffre secrètement entreposé (les archives).
Sa construction dans le style gothique remonte au XIVe siècle, sa tour s’élève à 95 m (selon d’autres sources, à 91 m). Au sommet trône le légendaire dragon gantois. Les cloches les plus grosses sont suspendues au 3e étage.

 

​Note historique : ah enfin ! Je vous parle de Charles Quint (1500-1558) notre empereur Habsbourg des Pays-Bas Espagnols… bien que né à Gand, il fit supporter aux habitants la marque de sa rancune en n’oubliant jamais leur révolte de 1539 contre la levée d’impôts : d’une part, il fit casser la cloche Roland dont le son, depuis rauque et désagréable, devait rappeler leur punition aux Gantois, jusqu’à la fin des temps (cette cloche repose actuellement sur la Braunplein) ; d’autre part, il exigea des notables de la ville qu’ils défilent pieds nus, une corde au cou. Ce qui leur valut le surnom de « Stroppendragers » (soit, les garrottés) et à la ville, le surnom de Gand, La Révoltée !

NB. L’unique statue d’un notable garrotté se trouve à la Lodewijk van Malestraat (Louis de Male ou Louis II comte de Flandre – 1346-1384) ; voir circuit N° 2, à 5 minutes derrière le château des Comtes.

 

En 1741, entre le Beffroi et la Halle aux draps, fut inaugurée la prison communale. Sur le relief du fronton, le nom de Mammelokker (= celui qui prend le sein) évoque une ancienne légende romaine, dans laquelle Simon, condamné à mort, fut allaité par sa fille lors de ses visites à la prison.

***

Pause restauration ! Enfin !

Marchons jusqu’à la brasserie Pakhuis à la Schuurkenstraat, 4. Entrepôt monumental en fer forgé surmonté d’une grande verrière. Un vestige de l’architecture industrielle admirablement mis en beauté, avec une décoration intérieure à vous couper le souffle !
L’accueil est chaleureux et dans votre langue, le service irréprochable et la cuisine savoureuse à vous faire oublier votre nom ! Viandes de boeuf de chez Dierendonck, poulardes fondantes… poissons exquis… desserts divins… Après un excellent café (ou thé), nous continuons notre périple ! Courage !

NB : Il faut toujours réserver, même si le restaurant peut accueillir 200 couverts.

***

 

Nous voilà repartis pour la visite d’un des plus grands chefs-d’oeuvre architectural de Gand :

  1. Sint-Baafskathedraal – La Cathédrale Saint-Bavon : Sint-Baafsplein – Plan N° 33

Bavon, moine de Gand, saint patron de la ville ; en 659, les Gantois, encore fidèles au paganisme, le jetèrent dans l’Escaut.

Vous me direz : « encore une église ! »
… Oui, mais ! l’église où Charles Quint fut baptisé ! Et Philippe II en fit une cathédrale !
… Oui, mais ! qui perce le ciel gantois par sa tour de 89 m de haut, rivalisant avec celle du Beffroi !
… Oui, mais ! le plus accompli des modèles en survolant les siècles du gothique tout au long de sa construction, dès le début des années 1200.
… Oui, mais ! un vaste et magnifique musée qui abrite, dans une chapelle latérale, une des peintures les plus remarquables d’Europe, le retable de L’Adoration de l’Agneau Mystique des frères Hubert et Jan van Eyck (achevé en 1432) ! Restauration terminée en 2020. Année van Eyck.

Et, quand vous y serez, prenez le temps d’admirer…
Vous êtes baignés dans une douce lumière et dans le silence… Vous ressentez une joie profonde se diffuser en vous… Le tableau est si vivant, les couleurs si réalistes… Et, au-delà du sujet religieux (Dieu le Père ; Saint-Jean-Baptiste et la Vierge ; L’Agneau, symbole du sacrifice du Christ), vous êtes emportés par le génie des frères van Eyck… La beauté en est universelle et intemporelle.

Pour tous les amateurs d’explications précises sur le retable, je vous recommande le site https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Agneau_mystique

Dans la cathédrale, à souligner : apport du baroque par un jubé monumental en marbre ; chaire de vérité de style rococo ; le choeur (stalles et candélabres aux armes de la couronne d’Angleterre), le déambulatoire avec ses chapelles et un tableau de Rubens dans la chapelle des Saints-Pierre-et-Paul (la dernière) ; la crypte romane de 1150.

 

                                                                     

 

Nous terminons ici notre 1er circuit. Il est temps de retourner dans ses pénates. Sauf pour les infatigables qui veulent encore flâner le long des quais et faire quelques emplettes (**) Et nous allons maintenant continuer notre viste de Gand en parcourant le 2e circuit.

Chloé Bindels

 

 

 

CIRCUIT B

Poursuite de la visite de Gand

 

A la fin du premier circuit, vous vous étiez arrêtés sur le parvis de la cathédrale Saint-Bavon après avoir admiré l’œuvre magistrale des frères Van Eyck… que vous aviez eu bien de la peine à laisser dans son écrin mystique… Reprenez maintenant votre bâton de marche et suivez Chloé sans plus tarder…

Pour ce 2e circuit, je vous propose de jongler avec la première visite mais en y introduisant de nouvelles merveilles gantoises préalablement repérées sur votre plan pour en faire votre composition personnelle…

Point de départ : identique au circuit 1 : la Sint-Michielsplein ou la gare Sint-Pieters

  1. Sint-Michielskerk – Eglise Saint-Michel – Sint Michielsbrug – Pont Saint-Michel : Plan N° 24 – Voir ci-avant.
  1. Balade le long du Graslei (Quai aux Herbes) et du Korenlei (Quai au Blé) : Plans Nos 23 et 22

Le Graslei est l’un des quais les plus pittoresques de Gand, dominant la Lys, à l’emplacement du port médiéval, avec les maisons des guildes parfaitement conservées.

Rem. : il faut savoir que c’est Charlemagne qui dota Gand de son 1er port pour sa flotte, à l’époque désastreuse des invasions des Vikings.

Magnifique retour dans le passé avec un défilé de styles architecturaux du plus ancien, le roman, au néo-classique :

– le roman, dont l’imposante maison, la Korenstapelhuis* dite aussi Het Spijker** (1200) en est le fleuron, et aussi la plus ancienne d’Europe avec sa façade à pignons (actuellement, restaurant le Belga Queen).

* en néerlandais : le grain = koren et stapelen = empiler, entreposer, entasser
** en latin spica = épi

Vous comprenez maintenant les 2 dénominations pour cette même maison.

 

Le Quai aux Herbes (Graslei) avec Het Spijker à l’avant-plan

 

– le gothique tardif : la Gildehuis der Vrije Schippers (1531) – la Maison des Francs-Bateliers*, aux pignons à volutes, prémisses du baroque. A remarquer, le joli bateau de la Baltique en pierre au-dessus de la porte d’entrée.

* soit les bateliers exerçant à leur compte et qui pouvaient naviguer librement sur la Lys, l’Escaut et la Lieve, dans le centre-ville gantois..

– ainsi que le style renaissance agrémenté d’ornementations baroques comme celles de la Cooremetershuys (1698) – la Maison des Mesureurs de grains. Pour ne citer que celles-ci… mais vous ne saurez où poser votre regard, il y a tant à voir des deux côtés des rives !

 

Le Korenlei, quant à lui, affiche une architecture plus récente par ses constructions baroques et classiques remarquables.

A ne pas rater : la mignonne Gildehuis der Onvrije Schippers (1739) – la Maison des Bateliers non francs*, dite aussi « Het Anker », qui est peinte en ocre et blanc et surmontée d’une girouette en forme de caravelle. N’est-ce pas votre préférée ? Moi, si !

* ceux-ci étaient salariés et obligés de transborder leur cargaison en bordure de la ville sur des navires ‘francs’, qui bénéficiaient d’un sauf-conduit.

 

Le Quai au Blé (Korenlei) et la Maison des Bateliers non francs (au centre)

 

  1. Une balade sur la Lys et le canal de la Lieve

Si vous êtes tentés par 40 minutes de navigation, embarquez vite fait, bien fait ! au bout du Korenlei.

 

L’embarcadère au Korenlei

Le Rabot

 

J’ai été séduite par cette excursion sur la Lys et sur le canal de la Lieve, qui nous mène jusqu’à la porte fortifiée (Le Rabot) de la ville médiévale. Tout en profitant de la fraîcheur de l’eau et du récit du guide ponctué d’anecdotes, vous vous imaginez vivre pendant cette période féodale à la fois si dure et si dense dans l’éclosion des premières libertés obtenues par les habitants des villes, dont nous sommes les héritiers.

  1. Retour au quai et visite du Gravensteen

Nous débarquons et nous suivons la Jan Breydelstraat. Nous apercevons déjà au loin l’imposant Gravensteen – le Château des Comtes – Plan N° 2 – Sint-Veerleplein, 11

Vous me direz : « Enfin ! Mais, on est quand même venu pour ça ! Non ? » … Oui, c’est exact ! Sinon, il nous manquerait la pièce majeure du puzzle historique féodal !

 

 

Et en effet, nous admirons là un fleuron de l’architecture militaire défensive quasi intact, avec son mur d’enceinte, ses contreforts, ses tours d’angle, son donjon, ses douves étroites… oubliettes et salle de tortures à vous faire frissonner en imaginant les supplices endurés…

Construction :

– 1 er castrum du IXe siècle, propriétaire : le comte Baudouin Ier de Flandre.

– Actuelle forteresse datant du XIIe siècle ; le propriétaire Philippe d’Alsace (1168-1191), comte de Flandre, s’inspira des châteaux qu’il vit lors de la 3 e croisade, tel le Krak des Chevaliers en Syrie.

Imaginez-vous en seigneur de l’époque… Du haut de votre donjon, à 33 m, vous avez une impression de grande puissance. Gand est à vos pieds ! Vous êtes le maître de la ville et de ses habitants. Vous avez tous les droits ! Tels étaient les seigneurs d’antan !

Suivez le chemin de ronde sur les remparts… Qui êtes-vous à cet instant ? … Oui, vous faites partie de la troupe des « gens d’armes ». Ils sont toujours sur le qui-vive à répondre au moindre danger et assurent la protection de leur seigneur, de la ville et de ses habitants !

Visitez la salle d’armes et la salle du conseil du maître des lieux… Le froid s’empare de vous, les courants d’air vous font grelotter… Oui, le château était inconfortable et dès le milieu du XIVe siècle, les comtes s’établirent en périphérie au Prinsenhof, où Charles Quint naquit, le 24 février 1500.

° Note historique : cependant, Charles Quint préféra la robustesse du Gravensteen au Prinsenhof, lorsqu’il y chercha refuge lors de la répression des émeutes de 1539.

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Pause gourmande au restaurant le Pakhuis.

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  1. Retour au bord de la Lys, direction le Groentenmarkt – Plan N° 3

 

Quelques achats de spécialités gantoises à ne pas rater !

Sur la petite place, visez l’adorable étalage, au N° 3, à l’enseigne du magasin de la Vve Tierenteyn-Verlent : ce fut son mari, un moutardier gantois, qui reçut la recette artisanale secrète des mains des grognards de Napoléon, originaires de Dijon.

La moutarde fabriquée selon cette recette, toujours à base de grains noirs et sans conservateurs, est vendue à la louche. Pour amateurs de sensations fortes !

Vous pourrez également y acheter les petits biscuits secs parfumés à l’anis, les gentse mokken, autre spécialité.

Et si le marchand ambulant est toujours là, devant la boutique de moutarde, son étal de cuberdons vous fera fondre de plaisir ! Un vrai trésor gourmand !

Et oui, c’est à Gand que ce petit cône sucré (chapeau de curé) fut créé… un peu par hasard ! En 1873, un pharmacien, qui avait jeté à la poubelle une préparation de médicaments, alors enrobés de sirop, se rendit compte, après 10 jours, qu’une croûte s’était formée mais que le cœur était resté coulant…

« S’empressa-t-il d’y goûter ? ». L’histoire ne nous le dit pas, mais pour notre grand plaisir… le cuberdon était né !

C’est sur cette note sucrée craquante, croquante à la framboise, dont je raffole, que notre circuit s’achève… avec ravissement… un cuberdon fondant lentement en bouche !

Chloé Bindels

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(*) Graslei et Korenlei
(**) Spécialités gantoises : moutarde, biscuits à l’anis et cuberdons


Sources :
Guides Voir, éditions Hachette Tourisme : Gand
Guide Le Routard, éditions Hachette : Belgique
Plan de Gand : Bureau d’Informations, Visitgent (+32 9 266 56 60)
Internet :

https://visit.gent.be/sites/default/files/content/brochure/files/STADGENT-CITYGUIDE-2019-FR-lowres.pdf
https://visit.gent.be/fr
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gand
https://www.voyageway.com/visiter-gand
https://www.carnetdescapades.com/europe/belgique/visiter-gand-gent-belgique.html
https://www.visitflanders.com/fr/destinations/gand/index.jsp