Premier sang

Dans « Premier sang » qui, rappelons-le, a obtenu le prix Renaudot 2021, l’autrice se glisse dans la peau de son père. Ce dernier, devenu narrateur, raconte son enfance dans les années 1940, à travers les yeux d’un garçonnet. Le doux Patrick – marqué par la mort de son père et le désamour de sa mère – est élevé par ses grands-parents maternels, dans un milieu aristocratique. Une enfance entrecoupée de séjours chez son grand-père paternel, Pierre Nothomb. Séjours spartiates à l’éducation carrément darwinienne, aux côtés d’une horde d’enfants sauvages. De quoi endurcir Patrick qui, une fois adulte, doit survivre à une prise d’otage au Congo.